La discrimination liée à l’âge conduit à isoler davantage les personnes âgées, à accroître leur solitude en accentuant la perte de confiance en soi.
Les problèmes dus à la discrimination liée à l’âge touchent particulièrement nos aînés. Dans un récent rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte l’opinion publique sur l’âgisme et ses conséquences, pour que la lutte contre ce phénomène devienne une priorité de la politique de santé !
L’OMS a fait une analyse sur la base d’enquêtes menées dans le monde entier, auxquelles ont participé 83.000 personnes adultes dans 57 pays. Et le résultat est pour le moins consternant : un adulte sur deux a des préjugés envers les personnes âgées.
Petite précision : Selon l’OMS, sont considérées comme « personnes âgées » les personnes de plus de 50 ans !
Comment se manifeste l’âgisme ?
Alana Officer, responsable du département « Vieillissement et Santé » à l’OMS, explique que les personnes âgées se voient parfois refuser un traitement médical en raison de leur âge ou sont mises à la retraite contre leur gré. Les personnes âgées sont également peu prises en compte dans les études médicales sur des médicaments qui leur sont destinés. Et on constate également que les personnes âgées se dévalorisent elles-mêmes pensant qu’elles ne peuvent plus apprendre de nouvelles choses ou s’adonner à de nouvelles passions. L’âgisme s’accompagne souvent d’un vocabulaire négatif, associant au vieillissement des termes comme « dépendance, sénilité, démence », ce qui a pour conséquence de développer chez les personnes âgées une perte de confiance en soi ou un sentiment d’inutilité.
Quelles sont les conséquences de l’âgisme ?
Le rapport de l’OMS indique que l’âgisme a des effets nocifs sur la santé des personnes concernées, leur espérance de vie, en accentuant le déclin cognitif et l’affaiblissement physique. L’âgisme réduit la qualité de vie des personnes âgées. Il peut également conduire à une paupérisation et une précarité financière des personnes âgées. Chez les personnes âgées, l’âgisme « est associé à un plus grand isolement social et une solitude accrue (…). On estime que 6,3 millions de cas de dépression dans le monde sont dus à l’âgisme. ». Beaucoup de personnes âgées développent un sentiment de culpabilité, se sentant exclues, ayant l’impression d’être un poids pour la société.
L’âgisme – un phénomène qui ne touche que les « aînés » ?
Les retraités, nos aînés ne sont pas les seuls à être touchés par ces exclusions dues à l’âge. Selon l’OMS, « l’âgisme apparaît lorsque l’âge est utilisé pour catégoriser et diviser les gens d’une façon qui entraîne des préjudices, des désavantages et des injustices. »
Cette forme de discrimination liée à l’âge touche de plus en plus les jeunes adultes. Partant du principe que « toutes les personnes âgées » et que « tous les jeunes » sont identiques, on considère les personnes âgées comme fragiles et vulnérables, et les jeunes comme imprudents et irresponsables. Ces croyances stéréotypées concernant l’âge (« ce que nous pensons »), ces préjugés (« ce que nous ressentons ») et les pratiques discriminatoires (« ce que nous faisons ») qui en découlent ne sont certes pas nouveaux, mais se sont renforcés très sensiblement pendant la crise Covid-19, selon l’OMS.
Quelle aide peut apporter la sophrologie dans ce cas précis ?
L’accompagnement thérapeutique que propose le sophrologue vise, entre autres, à retrouver la confiance en soi et valoriser l’estime de soi, pour mieux lutter contre les discriminations, et en réduire les impacts négatifs, en favorisant la prise de recul et la projection positive.La sophrologie aide, grâce à des techniques de relaxation douces et simples, à adopter une attitude plus positive en renforçant les émotions positives, pour retrouver motivation et dynamisme au quotidien, et reprendre goût et plaisir à de nouvelles activités.Grâce à la pratique de la sophrologie, les personnes âgées peuvent apprendre à calmer leur anxiété, et apaiser leurs angoisses pour une meilleure qualité de vie au présent et un mieux-vieillir en conscience.La sophrologie est une pratique très efficace pour le développement personnel et la reconstruction personnelle.
Cette méthode thérapeutique ne se substitue pas cependant à un suivi psychologique ou un traitement médical.